Faada Freddy
Rappeur sénégalais du groupe Daara J Family depuis les années 90, Faada Freddy, de son vrai nom, Abdoul Fatah Seck, se lance enfin en solo ! Lorsqu’il n’écume pas les premières partie d’artistes de renoms : Mos Def, Wyclef, Imany, Asaf Avidan, il partage les scènes de Idia Irie, Damon Albarn des Gorillaz, Youssou Ndour, BabaMaal, ou encore M. Tour à tour troubadour, nomade, ou aventurier au sens musical du terme, Faada Freddy défend actuellement sur scène un premier E.P en solo qui fait du bruit. Mademoiselle attend de pied ferme la sortie de l’album « Gospel Journey » le 16 mars prochain et son concert à la Cigale le 13 avril. Rencontre.
Votre dernier album sortira le 16 mars prochain sous le label Think Zik ! il est entièrement composé de musique organique, faite à partir du corps humain. Pouvez vous nous en parler ? « Oui cela s’appelle de la percussion corporelle qui est une adaptation du jeu de la batterie et des percussions au corps. Au Sénégal, les enfants en font un jeu parce qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter une batterie, encore moins des instruments de musique. L’ayant pratiqué lorsque j’étais petit, j’ai toujours voulu faire un album avec la simplicité de l’instrument « Organique ». Ce même jeu de percussions corporelles se retrouve dans le gospel sous forme de transe, on tape sur la poitrine des mains et des pieds, c’est cet élément rythmique qui m’a inspiré le nom de l’album « Gospel journey ».
Quelles sont vos références musicales, vos sources d’inspiration ? « Mes influences vont de la révolution Motown aux musiques africaines et ethniques de différents horizons, pour moi la musique est un langage universel disposé à être adopté par qui veut… »
Quels sont les artistes avec lesquels vous souhaiteriez travailler ? Avez-vous des projets que vous pourriez nous divulguer ? «Toutes mes collaborations avec des artistes se sont faites de manière très spontanée et naturelle, que ce soit avec Wyclef, Flea, Mos Def, Imany, youssou n’dour, Public Enemy, Damon Albarn, Akon, je suis donc conscient que les plus belles rencontres ne sont pas forcément calculées»