Catherine Miran

Photographie : Catherine Miran
Inconnue du grand public mais star au sein du microcosme de la mode, Catherine Miran porte depuis 30 ans le plus haut possible les couleurs de nombreuses griffes. Une femme simple, discrète et profondément humaine, à la tête d’un incontournable bureau de presse parisien. Rencontre.
Pourquoi avoir choisi ce métier ? Si vous deviez résumer votre parcours en quelques mots ? « C’est probablement le métier qui m’a choisi, il est à la croisée des chemins, fait appel à tous les sens, il demande de comprendre, materner, défendre, conseiller, pousser, servir, guider ,transmettre, convaincre…il y a une petite phrase du philosophe chinois Lao-Tseu que j’ai lu récemment et qui me résume bien : “Le but n’est pas le but, c’est la voie.” »
Quelles sont les qualités requises pour être attachée de presse aujourd’hui ? « Je ne sais pas s’il existe un/e attaché/e de presse idéal/e… c’est plus l’Homme ou la Femme qui fait ce métier, ses qualités humaines, sa curiosité, sa lecture, sa culture ou encore connaitre le plus de choses possibles, se « nourrir » de jour comme de nuit, à travers la toile, les concerts,la musique… avoir le plus d’ouverture possible sur le monde réel et virtuel. Tout ce qui peut aider à la construction, à la richesse d’un point de vue… être non conforme. »
Vous faites ce métier depuis plus de 30 ans comment choisissez-vous les marques que vous souhaitez représenter ? Avez-vous d’autres envies ? Des projets en cours ? « Avec grand soin et avec amour aussi. Lorsque je reçois un créateur, un talentueux ou une talentueuse, un chef d’entreprise…j’essaie d’entendre l’ambition, la projection, l’annonce de la belle aventure. Je ne me lasse pas de cette belle famille que nous sommes au bureau; tant de talents réunis… et la chance d’être entourée d’une équipe et de personnes formidables. Mon seul grand projet est d’évoluer dans le milieu que je choisis, grâce à la richesse des problématiques, chaque jour est un projet en cours, c’est aussi l’aventure digitale qui s’annonce, le développement des bureaux sur d’autres territoires…»