Virginie Taittinger

Crédits : Virginie Tattinger
Un patronyme ponctué de bulles, pour Virginie Taittinger dont le père a fait du champagne homonyme une référence qui se conjugue à celui de Piper-Heidsieck du côté de sa mère. Virginie a le champagne dans le sang, elle est née et a grandi à Reims mais c’est à Bruxelles qu’elle a lancé sa propre cuvée en 2007. Rencontre.
Pouvez-vous nous raconter, à nous néophytes, quelles sont les étapes et surtout combien de temps prend la confection du breuvage d’une bouteille Virginie T ? «Le champagne est un vin d’assemblage, 4 mois après la vendange qui a lieu généralement en septembre, je réalise mes assemblages pour élaborer mon champagne VIRGINIE T. brut : 14 crus répartis dans la montagne de Reims, la côte des blancs et la vallée de la marne composent ma cuvée, 70% de pinots noirs et 30% de chardonnay. Je laisse vieillir 4 ans mon champagne afin que ce dernier ait une bulle très fine.»
A quel moment, sur quel table et accompagné de quels mets, votre champagne se déguste-t-il ? «J’ai volontairement fait un champagne qui peut se déguster avec autant de plaisir avant le repas, à l’apéritif qu’au moment du dessert.»
6 années après la création de votre cuvée éponyme, quel est votre sentiment ? et quels sont vos projets ? «Je lance mon champagne rosé le 8 mars 2014 à l’occasion de la journée internationale de la femme, je continue de présenter mon champagne à travers des dégustations thématiques dans les 5 pays où je suis présente (France, grand-duché de Luxembourg, Belgique, Allemagne et Royaume Uni).»