Hyphen Hyphen


Crédits : Fanny Schilchter
Avec une Victoire de la Musique dans la catégorie « Meilleur concert de l’année » et une grande tournée en préparation, 2016 promet d’être chargée pour Adam, Line, Santa et Zac, les quatre membres du groupe français de pop-rock éléctronique Hyphen Hyphen. Electrons libres du monde de la musique depuis leurs débuts en 2011, leur énergie débordante et leur univers atypique attirent. Rencontre.
Comment avez-vous procédé pour l’écriture de votre premier album studio ?
Après avoir créé le groupe il y a 5 ans, on est parti en tournée pendant 2 ans. Ça nous a permis d’apprendre le métier de musicien et comment faire le show. On a ensuite décidé de se poser et de commencer à composer pendant un an. On est entré au studio d’enregistrement ICP à Bruxelles. Ça a été un long processus parce qu’il a fallu se mettre d’accord sur ce que l’on voulait dire, trouver notre son et surtout trouver une cohérence à 4. Finalement on a un bon équilibre. Zacharie est batteur, Line est bassiste, Adam est guitariste et moi, Santa, je chante.
Vous repartez bientôt en tournée, quels sont les pays que vous souhaiteriez découvrir ?
Nous nous sommes produits début janvier à l’Eurosonic festival en Hollande. C’était comme le Printemps de Bourges et cela nous a permis de faire un premier pas en dehors de la France. On se retrouve beaucoup dans ce pays, il y a quelque chose de différent dans le regard du public. En France, les gens commencent à nous connaitre, ils ont une certaine appréhension de notre musique et ils connaissent notre message alors que l’énergie du festival était totalement différente. La connexion est très forte avec la Belgique et la Hollande, surtout que les cultures ne sont pas si éloignées de la nôtre. Nous sommes avant tout un groupe live et ces connections avec les autres pays sont vraiment énergiques. On est allé trois fois à Londres mais c’est vraiment un gros challenge. Je pense qu’il faut d’abord conquérir l’Allemagne avant l’Angleterre, étape par étape.
D’où vient cette idée du maquillage ?
On n’a pas eu le temps aujourd’hui malheureusement (rires). Au début, on avait choisi de se maquiller pour se démarquer des 50 autres groupes avec lesquels nous faisions des tremplins. C’était aussi un peu pour nous cacher mais maintenant c’est quelque chose qui nous permet d’être nous sur scène, de nous transcender. Ce maquillage nous représente bien parce qu’on est très proches, on passe tout notre temps ensemble, et on est très impliqués dans notre travail. Et puis, à l’époque, c’était la mode du style tribal, on trouvait que ça nous allait bien.