La jolie créatrice de Bronzette
Une confection purement française, des maillots, chics, décalés, rétro, c’est ce dont rêvait la créatrice Alexandra Joly-Firino Martell. Alexandra déclare son amour à la mode et commence par étudier au studio Berçot puis fait ses preuves entre magazines, productions de défilés, et consulting. Elle se consacre désormais au vêtement qui lui tient le plus à cœur : le maillot de bain. Bronzette c’est une jeune femme fraiche et sexy qui aime dorer au soleil. Alexandra, nous embarque sur la route des vacances et nous raconte l’histoire de cette marque qui nous rend si élégante sur la plage. Rencontre.
Comment sont nés les maillots de bain Bronzette ? « J’ai lancé la marque il y a une dizaine d’années, car je ne trouvais pas ce que je voulais en matière de maillot de bain. Il n’y avait pas grand-chose à l’époque. On connaissait la marque de maillots de bain haut de gamme Eres, chez qui j’allais, ensuite le choix était plus restreint, on trouvait des maillots soit super sport, soit super sexy, voire même vulgaires, soit super cheap. En parallèle, des maisons de luxe faisaient des maillots, comme D&G, Chanel ou Dior, mais ces maisons traitaient un peu le maillot de bain comme un accessoire et non comme un vêtement à part entière, alors que lorsqu’on est sur la plage, c’est le dernier rempart avant la nudité, on ne porte que cela ! Toujours les mêmes lycras, qui n’étaient pas très charmants, toujours les mêmes codes plastiques… L’idée était de lancer une marque qui soit à la fois, poétique, fraîche et sensuelle. Certains vêtements nous font penser aux saisons, comme son manteau d’hiver, on n’en peut plus, alors que le maillot de bain, c’est l’été, on est tout le temps content de retrouver. L’odeur de gomme, de latex, de javel, j’adore. C’est un vêtement qui ne rappelle que de bons souvenirs ! »
Lors du processus de création de vos collections, avez-vous un rituel ? « Chaque année, je pars pendant une semaine au bord de la mer, avec tous mes tissus, toutes les choses que j’ai vu et découpé par-ci par-là. Et de là, j’ai des envies qui sortent, je ne sais pas trop comment… Je crée un moodboard dans ma chambre d’hôtel et ainsi, naît une collection. Pour chacune d’elles, j’imagine une héroïne qui n’est jamais la même, assez proche à chaque fois, mais qui évolue au fil des années, qui change de destination. Chaque fois que je pars, je ne sais pas ce qui va arriver, mais il y a toujours une ligne directrice. Ça peut partir des matières, mais ce n’est pas le coup de foudre que je peux avoir pour une matière qui lance l’impulsion. Dans ce cas, le processus créatif est déjà en marche et si je m’intéresse à cette matière, c’est qu’elle se colle à mon histoire. »
Vie de famille et vie d’entrepreneur femme, ça se conjugue comment ? « J’ai deux enfants, petits et j’ai eu la chance de ne pas avoir eu besoin de les mettre à la crèche. C’était vraiment du jonglage à la maison mais ça aurait été un vrai déchirement de me séparer d’eux. Je jongle beaucoup et j’aime bien ça, même si parfois c’est fatiguant. L’autre jour, j’ai écrit un post qui a fait beaucoup rire autour de moi, « Travailler moins pour bronzer plus »… Même si je bronze beaucoup moins depuis que j’ai Bronzette ! »