Marie Poniatowski

Crédits : Marie Poniatowski
Créatrice émérite de Stone, Marie Poniatowski invente une joaillerie moderne, accessible et facile à porter. La créatrice imagine des bijoux qui font écho à son histoire : Un père directeur de Vogue France qu’elle accompagne sur les séances photos de Helmut Newton ou dans les défilés de New York à Milan, une mère, décoratrice, qui lui donne le goût des belles choses et de la création. Rencontre.
Quel est votre bijou de prédilection ? « Je fais toujours beaucoup de croix, avec des baguettes de diamants différentes. Je ne suis pas religieuse du tout mais j’adore l’objet. Au moins une fois par an il y a une nouvelle croix. L’année dernière c’était la croix poignard. On a beaucoup de demande. D’ailleurs en retravaillant le logo, on a légèrement travailler le T en forme de croix. C’est bien de revenir à des choses basiques que l’on peut garder toute sa vie, j’aime bien dans une collection qu’il y ait des pièces un peu plus classiques. »
Quelles sont vos sources d’inspiration ? « L’ancien ! j’adore ça, l’époque victorienne et georgienne tout particulièrement, pas art déco ni 30 mais cela viendra peut être un jour. J’aime transformer des broches anciennes en bagues et dès le départ, je voulais faire des dormeuses. C’est vraiment un signe de la marque. »
Quelles sont vos impressions, après toutes ces années ? « 10 ans, 1 très jolie boutique ouverte en 2013 au coeur de Saint Germain à Paris. Un écrin s’imposait et particulièrement rive gauche, puisque rive droite nous avions déjà 3 points de vente : Colette, Montaigne market et Anshindo rue de la Paix. On développe beaucoup l’étranger, toujours avec la même volonté de l’épure, de ne pas être distribué partout au départ et pas vraiment dans les grands magasins car on aime avoir des rapports directs avec nos clients. La France et les états unis marchent bien. On est à NY, Los Angeles, Chicago, san Francisco. On est un peu partout : à Londres, en Norvège, au Danemark, en Suisse et sur Internet, on est quand même très bien représenté puisqu’on est chez Barney’s, My Teresa et Lulli…»